Chez Aliaxis, la diversité et l’inclusion sont solidement ancrées dans la culture d’entreprise. Ce terreau favorable a convergé avec un besoin du business pour une expertise pointue en finance qui est très difficile à trouver sur le marché, explique Line De Decker, Chief People and Sustainability Officer. Pour le dire clairement, le rôle était ouvert depuis un certain temps. La proposition de Nathalie et Marie-Christine est arrivée et, comme RH, j’aimais bien l’idée qu’une fonction soit partagée entre deux talents. Mais il faut bien évidemment avoir un manager, dans ce cas notre CFO Koen Sticker, qui soit ouvert à d’autres formes d’emploi. Il s’est concentré sur les enjeux business en leur faisant totalement confiance dans la façon dont elles s’organiseraient. C’est indispensable d’avoir ce type d’attitude pour que le format fonctionne. Aliaxis a cet avantage d’être très entrepreneuriale, ce qui facilite également la possibilité d’accueillir des profils ayant l’envie d’explorer de nouveaux horizons.

Dans la mise en œuvre du partage d’emploi, Line De Decker ne voit pas de frein particulier si ce n’est… le poids des habitudes. Le réflexe est toujours de penser d’abord au contrat d’emploi à temps plein. Les entreprises devraient démontrer plus d’ouverture et d’agilité à tester d’autres formats qui leur permettraient de répondre à leurs besoins en talents. Ce duo est une première pour nous, mais qui nous inspire. Bien entendu, il y a des dimensions pratiques à gérer, par exemple en compensation & benefits qui ne sont pas naturellement adaptés à cette façon moderne d’envisager la relation entre employeur et employé. Mais, en tant que DRH, je ne vois pas vraiment de contraintes réglementaires qui empêcheraient de développer le partage d’emploi. Ce sont plutôt les entreprises elles-mêmes qui doivent sortir des sentiers battus et oser l’expérimenter. J’espère que notre expérience inspirera d’autres leaders et line managers à s’y essayer.